Quelles sont nos missions ?

En étroite collaboration avec les producteurs et les associations représentatives du secteur agricole, l’Agence accomplit un travail de communication, de sensibilisation, d’intermédiation et d’analyse des marchés alimentaires et des tendances de consommation. Elle accomplit ce travail au travers de campagnes, d’événements et aux moyens de différents outils, tant dans une perspective B2C que dans une perspective B2B. Elle veille ainsi à atteindre les consommateurs finaux mais aussi les consommateurs intermédiaires ou professionnels : collectivités, distribution, transformation, presse, enseignement. L’Agence veille aussi à l’image de l’Agriculture. De manière plus formelle, c’est l’article D.226 du Code wallon de l’Agriculture qui définit précisément nos missions.

 


4 missions !
  • La promotion de l’image de l’agriculture, de l’horticulture et de leurs produits.
  • La promotion des produits agricoles, transformés ou non, et horticoles.
  • L’assistance commerciale et technique aux acteurs concernés.
  • La promotion des labels, logos, appellations et marques enregistrés à l’initiative de l’Agence ou du Gouvernement.

 

1 engagement !

Soutenir l’agriculture et l’horticulture en tant que priorités pour l’économie wallonne.


 

À quels impératifs de service public répondent nos missions ?

Partout en Europe, l’agriculture est liée à des enjeux visibles ou invisibles. En fait d’enjeux visibles, une pression tendancielle s’exerce inexorablement sur les superficies agricoles, inévitablement mises en concurrence avec d’autres finalités sociétales. La rentabilité des exploitations est mise à mal et conduit un grand nombre d’agriculteurs à renoncer à toute succession, ce qui met le modèle familial en péril. Il est, en ce sens, important de maintenir une dynamique économique sur ces superficies étant donné qu’elles contribuent à une nécessaire économie agricole et rurale. Et le maintien de cette économie rurale est aussi un adjuvant à notre capacité à relever un autre enjeu visible : celui de l’environnement. La dynamique économique rurale, lorsqu’elle est responsable et respecte le lien au sol, est une partenaire essentielle de la biodiversité et, plus largement, de l’environnement. En fait d’enjeux invisibles, on ne peut que constater la banalisation de l’alimentation, et même de l’agriculture, qui en est parfois réduite à un paysage évident pour les citoyens. La souveraineté alimentaire et, plus largement, la valeur de l’alimentation restent une priorité européenne malgré que le retour aux choses simples de la période de la Covid est déjà loin derrière nous et que les actualités ukrainiennes et les enjeux économiques pèsent lourdement sur les budgets tant des ménages que des entreprises.

Plus que jamais, sensibiliser le consommateur à la nécessité d’évaluer ses comportements de consommation est donc un impératif. Le reconnecter à des aliments qui ont une valeur objective et qui sont issus de pratiques conformes aux orientations de la Commission européenne en est un autre. Il importe encore de connaître les aspirations des consommateurs et d’observer l’évolution des marchés. Enfin, les producteurs ont besoin d’une intermédiation pour rencontrer les consommateurs finaux et intermédiaires. Cette intermédiation est aussi importante entre les agriculteurs et les citoyens. Le monde agricole a besoin de respect et de compréhension pour exercer sereinement son rôle sociétal. Il importe en quelque sorte de réconcilier agriculture et société.