En Wallonie, il existe plusieurs types d’élevages de volailles, chacun offrant un poulet bien particulier. Cependant, tous sont très règlementés et doivent respecter des cahiers des charges stricts notamment en matière de bien-être animal, de limitation de l’usage des antibiotiques et d’exigences sanitaires. Selon vos goûts, selon la recette et selon vos principes, faites votre choix en toute confiance.

Poulet standard

Ce poulet à plumage blanc a une croissance très rapide : il atteint son poids en 35 à 42 jours, ce qui en fait un poulet plus fragile.

En Wallonie, son alimentation peut contenir jusqu’à 70% de céréales dont au moins 30% de céréales produites à la ferme de l’élevage. Plus jeune, ce poulet offre une chair très tendre, qui cuit vite mais qu’il faut bien assaisonner.

Poulet sous cahier des charges de qualité différenciée

Ce poulet à plumage coloré a une croissance beaucoup plus lente : 70 jours au minimum.

Les deux parents ont un plumage coloré. Une fois la période de démarrage terminée, nécessitant un apport de chauffage, le poulet peut sortir du poulailler et a accès à un parcours extérieur. Par sa croissance plus lente, il développe très peu de graisse abdominale mais plus de graisse intramusculaire. En outre, son alimentation est régie par une liste positive de matières premières et est OGM contrôlée. L’autonomie en protéines et céréales est encouragée. Voilà pourquoi ce poulet, rustique, offre un goût plus prononcé.

Le poulet bio

Le poulet bio est élevé dans de petites unités, pendant au moins pendant 70 jours.

Il a un plumage coloré, comme ses deux parents, gage d’une rusticité renforcée des animaux. La densité animale est la plus faible de tous les modèles sous cahiers des charges contrôlés (maximum 10 poulets/m²), ainsi que la plus contraignante au niveau de la surface minimale par poulet en prairie (4 m²/poulet). Son alimentation doit être fabriquée exclusivement à partir de matières premières issues de l’agriculture biologique. Elle est également sans OGM et 100% végétale, surtout composée de céréales et de matières premières protéagineuses elles-mêmes directement issues de l’agriculture biologique. L’origine régionale des matières premières doit être garantie à concurrence d’un certain pourcentage. Le poulailler est ventilé et éclairé de manière naturelle, par de grandes ouvertures, et le fumier des poulets est réutilisé sur les champs de l’agriculture bio. Plus robuste, le poulet bio est aussi moins sensible aux maladies. Il a également une viande plus ferme, moins grasse et plus persillée, par une infiltration des graisses dans les muscles.

Canard à foie gras

25 000 animaux produisant 12 tonnes de foie gras, soit 50% de la production belge.

La majorité des élevages se situe en Wallonie. Ceux-ci sont tous installés en circuit court. Les agriculteurs élèvent, engraissent, transforment et commercialisent eux-mêmes leur production, basée sur un savoir-faire artisanal. Tout est valorisé dans le canard (foie gras entier mi-cuit, magret cru ou fumé, cuisses crues ou confites, rillettes, pâté, boudin, …); celui-ci étant considéré comme le cochon de la basse-cour. L’élevage est très extensif ; 90% de sa durée se passant en plein air. La législation belge est la plus stricte au monde en matière de bien-être animal.

C'est le canard mulard mâle qui produit le foie gras wallon ; ce foie gras est de qualité supérieure (peu de perte à la cuisson). Le canard mulard est issu du croisement entre un mâle de Barbarie et une femelle commune.
En Wallonie, 25.000 animaux sont élevés chaque année pour produire 12 tonnes de foie gras, soit 50% de la production belge. La majorité de ces élevages se situe en Wallonie et ils sont tous installés en circuit court.

Dinde

Volaille festive par excellence, la dinde concurrence la poularde et constitue une volaille intéressante par son poids lors de repas réunissant plusieurs convives.

On la trouve chez nous soit d'un poids vif situé entre 2,5 et 4,5 kg, soit en dinde fermière à plumage noir ou bronzé pour poids vif de 4 à 4,5 kg, ou encore de couleur blanche et d'un poids se situant aux environs de 10 kg.

Sa viande est de qualité optimale de juillet à octobre. La chair offre de bons morceaux et est très nourrissante (100 g apportent 300 calories). Elle est légèrement grasse, ce qui lui confère un arôme particulier au moment de la cuisson.

Pintade

Cette volaille a conquis de nombreux amateurs par la couleur et la qualité de sa chair dont le goût rappelle celui du gibier.

Elle est élevée pendant toute l'année avec une demande accrue à Pâques et lors des fêtes de fin d'année. La viande de pintade est riche en protéines et peu calorique. Elle est naturellement pourvue en vitamine B, fer, magnésium et calcium.

La pintade standard est élevée en claustration totale durant 80 jours tandis que la pintade fermière, élevée en plein air, est abattue à 94 jours pour un poids vif avoisinant 1,9 kg.

Oie

Il existe plusieurs races d’oies (oie blanche, oie cendrée, oie de Guinée…) qui pèsent en moyenne entre 4 et 7 kg.

Les élevages d’oies sont destinés à la production de viande, de foie gras, de plumes ou de duvet.

Caille

La caille est un petit oiseau migrateur qui compte beaucoup d'espèces. Une seule de ces espèces revient en Europe chaque année au printemps pour retourner au début de l'hiver dans les pays chauds.

Quelques éleveurs se sont spécialisés chez nous dans l'élevage de cailles domestiques et les commercialisent à un poids de +/- 150 g, ainsi que leurs œufs en boîtes translucides.

On peut accommoder la caille de multiples façons : certaines sont communes à la plupart des gibiers à plumes, d'autres sont plus particulièrement réservées aux cailles elles-mêmes.